Magali Moulun-Isun

Magali Moulun-Isun

Psychologue - Tabacologue - Psychothérapeute
Thérapies Comportementales et Cognitives
Suivis d'Adolescents et d'Adultes

73 rue Royale
78000 VERSAILLES
Consultations sur rendez-vous
Tél : 09.83.43.07.70

Actualité

Cigarette Electronique – Vos questions

La cigarette électronique fait grand débat en France. Je réponds ici à vos questions.

Est-ce nocif de vapoter ?

A l’heure actuelle, aucune étude n’a prouvé la nocivité des cigarettes électroniques ou leur absence de nocivité à long terme. Contrairement à un médicament, la cigarette électronique n’a pas fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché, elle ne doit donc pas être considérée comme un médicament. Nous ne connaissons pas encore parfaitement la composition de ce produit ni son moyen d’action sur le corps, aussi reste en suspens la question de l’impact sur le corps d’une exposition répétée en grande quantité et sur une longue période des substances qui la composent, en particulier le propylène glycol utilisé dans l’industrie alimentaire et les fumigènes.
Cependant, comparée au tabac, la cigarette électronique n’est pas nocive à court et moyen terme. Il est donc préférable de consommer la cigarette électronique que le tabac classique. Des précautions sont tout de même de mise… D’ailleurs, certains utilisateurs décrivent des effets secondaires désagréables, notamment de puissants maux de ventre et des irritations au niveau de la gorge, des maux de tête. Il a été suggéré dans le rapport de l’OFT que l’E-cigarette soit interdite à la vente aux mineurs et aux femmes enceintes.
Le risque principal concerne les non fumeurs, notamment les jeunes, qui pourraient être incités à fumer de véritables cigarettes.

 

Vapoter aide-t’il à arrêter de fumer ?

Oui et non, cela dépend des personnes. Parfois on peut considérer qu’elle aide de part l’apport de nicotine et le geste, mais ces qualités sont aussi ses défauts et un risque accru de reprendre le tabagisme ou de créer une nouvelle dépendance. Jusqu’à présent, aucune étude suffisamment sérieuse n’a pu prouver qu’il s’agissait d’un moyen efficace pour arrêter de fumer. Dans tous les cas, un conseil par un professionnel est nécessaire pour une bonne utilisation.

 

Comment bien utiliser la cigarette électronique quand on veut essayer de diminuer ou d’arrêter sa consommation de tabac?

D’abord, je conseille toujours de tester d’autres substituts nicotiniques plus classiques pour arrêter de fumer (gommes, patchs, comprimés…), et notamment l’Inhaleur de nicorette avant d’essayer la cigarette électronique. En effet, c’est un produit qui propose une forme de gestuelle, avec une preuve d’efficacité et d’absence de nocivité, où on maitrise l’apport en nicotine. Je cite exceptionnellement la marque car c’est la seule à proposer ce produit.
Je conseille d’utiliser la cigarette électronique sans nicotine pour limiter une potentielle dépendance physique. Faites-vous conseiller par un professionnel pour gérer la substitution en nicotine à l’aide de traitements adaptés, non nocif, ayant déjà prouvé leur efficacité (patchs, gommes, comprimés, inhaleur, spray buccal…).
Il est important de ne pas vapoter en permanence  mais d’utiliser la cigarette électronique uniquement en cas d’envie de tabac.
Enfin, par mesure de prévention, je conseille d’envisager son utilisation sur une durée déterminée (lors de la prise et pendant la période de son utilisation) afin de limiter les risques potentiels liés à une surexposition aux produits qui la composent, sauf pour les personnes qui souhaitent uniquement baisser leur consommation de tabac.

 

Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaire, je tâcherai d’y répondre…

En savoir plus :

Aucun conflit d’intérêt.

Catégorie: Tabacologie

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2 Comments

  1. couzinet richard mars 26, 2014

    Le tabac a été ma première activité, c’est une problématique difficile, pour cela je combinais pls méthodes, d’abord l’approche cognitivo-comportementale, ensuite acupuncture-auriculothérapie avec des points spécifiques au laser : j’avais fait un stage de formation à Genève et pour finir la phytothérapie
    Je proposais un forfais sur une de base de 5 rv, 3 la première semaine et 2 la seconde et on continuait en fonction des patients, le forfais était valable sur un an en cas de rechute.
    J’avais de bons résultats, j’ai organisé bcp de formations pour des psychologues, médecins et infirmières jusqu’en Espagne, Suisse, belges et même des Marocains !
    A un moment j’avais tellement de monde en tabac, je ne faisait plus que peu de psy et que j’ai été obligé de transmettre des collègues que j’avais formé.

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    • Magali Moulun-Isun mai 9, 2014

      Effectivement, la problématique du tabac revient régulièrement chez nos patients, de même que les problématiques psychologiques chez les personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Concernant l’acupuncture, la phytothérapie et l’auriculothérapie, je ne les pratique pas du tout. Je me base essentiellement sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé. En tout cas merci pour ce partage.

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